Geban:Caro de Segeda/Jenotem Volapüka

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Flag necalöfik Volapüka.

Volapük binon mekavapük pedatiköl fa hiel ‘Johann Martin Schleyer’ ün 1879. Binon mekavapük balid ko num cädik gebanas. Ye, benosuf onik äpräton ko pubam Sparanta ün 1887. Siso, Volapükamuf evedon nepluamanumik, do ai ebinon komotanef Volapükaspikans kel ekipädon püki pageidöl fa lised neparopöl cifalas.

Period klatädik[redakönredakön fonäti]

Moted Volapüka (1878-1880)[redakönredakön fonäti]

Photographie sépia de Schleyer en 1888 jouant de la harpe.
Johann Martin Schleyer en 1888.

Ün 1878, in yelod de mäzul de gased Deutänik de poed katulik Sionsharfe[1], äpubons noetis smalik de gasedacif, Schleyer, za neod de lafab tonik bevünetik kel büedön-la prafadön pükis de vol.

En 1878, dans le numéro de mars de la revue de poésie catholique allemande Sionsharfe2, paraissent de petites notes du directeur de la revue, le père Schleyer, sur la nécessité d'un alphabet phonétique international permettant de retranscrire les sons de toutes les langues du monde.

Selon la légende, Schleyer eut cette idée en entendant les cris d'un paysan de son village se plaignant que la lettre qu'il avait envoyée à son fils, qui vivait en Iowa, lui était retournée, car il s'était trompé en écrivant {{citation}}: Empty citation (help), selon la prononciation allemande, sur l'adresse. Avec le système de Schleyer, le paysan, même en ne connaissant pas la graphie américaine {{citation}}: Empty citation (help), pourrait utiliser la nouvelle graphie internationale {{citation}}: Empty citation (help)[2]. Il réalise donc et publie dans le même numéro de Samafomot:Langue un projet d'alphabet, fondé sur les nombreuses langues qu'il connaît[note 1]. Schleyer soumet son manuscrit à l'administration postale allemande, qui le publie dans le journal officiel de l'Union postale universelle, sans qu'il y soit donné suite[3].

Reproduction de journal
Reproduction du journal de Schleyer. À la date du Samafomot:Date, il écrit : {{citation}}: Empty citation (help).

Puis, une nuit d'insomnie de Samafomot:Date, après un voyage dans la plurilingue Autriche-Hongrie qui avait excité sa réflexion[5], le père Schleyer a une crise mystique, qu'il raconte ultérieurement dans les termes suivants : Samafomot:Citation bloc

Il met donc de côté (tout en continuant à l'utiliser régulièrement) son idée d'alphabet phonétique pour accomplir ce qu'il croit être un ordre divin : créer entièrement une langue artificielle capable d'unir l'humanité divisée. Durant une nuit et un matin, du 30 au Samafomot:Date, Schleyer écrit la grammaire (ou en tout cas une première ébauche de grammaire) d'une langue complètement nouvelle : le volapük (Samafomot:Langue, dérivé de l'anglais Samafomot:Langue, pour monde, -a- pour le génitif et Samafomot:Langue, dérivé de l'anglais Samafomot:Langue, Samafomot:Langue étant déjà pris, pour langue : le volapük est donc la « langue du monde »)[6]. Selon Roberto Garvía, le volapük de Schleyer n'est pas né en tant que langage international pour résoudre des problèmes de communication, mais comme un complément de ses recherches sur l'orthographe phonétique ; il ne s'agit pas de la {{citation}}: Empty citation (help), mais d'une {{citation}}: Empty citation (help)[7].

Il publie cette grammaire le mois suivant, en Samafomot:Date, comme supplément à Samafomot:Langue[8]. Des journaux quotidiens rapportent la naissance de ce projet, et, dès cette année-là, des volapükistes se trouvent en Allemagne, en Autriche-Hongrie, voire aux États-Unis. Ces premiers succès conduisent à la publication, en 1880, du premier manuel, en langue allemande, de volapük[9], marquant la véritable diffusion du volapük auprès d'un public plus vaste dépassant les catholiques allemands, pour toucher plus généralement tous les germanophones[10].

Floram mufa jü kongred bal (1881-1884)[redakönredakön fonäti]

Reproduction d'un journal en allemand et volapük
Pad balid de yelod telid de jäfidot ela Schleyer, Volapükabled, febul 1881.

Toutefois, c'est notamment grâce aux liens de son créateur avec le monde catholique, et plus particulièrement avec celui de la presse catholique, que le volapük peut se répandre à travers l'Europe germanique. Le développement est tel que Samafomot:Langue apparaît bien vite insuffisant, et qu'il faut songer à créer un organe dédié, ce qui est fait dès 1881, avec la première parution du Samafomot:Langue[11] (Journal central du volapük[note 2]), revue qui ne cesse sa publication qu'en 1908[12].

Dès 1882, le 11 mai très exactement, est fondé le tout premier club de volapük à Alberweiler (Wurtemberg[note 3]). Peu après, le volapük pénètre en Suède, où le deuxième club est fondé[11]. Pendant ce temps, grammaires et dictionnaires de langue allemande s'enchaînent.

C'est donc à un moment où le volapük est parlé presque exclusivement par des germanophones que se tient son premier congrès international, à Friedrichshafen, les 26 et Samafomot:Date. Il n'est alors pas étonnant que la langue utilisée pour ses travaux soit l'allemand et non le volapük, vu le public, essentiellement allemand, et la jeunesse de la langue[13]Samafomot:,[note 4].

Benüvetikam mufa e krisids balid (1885-1887)[redakönredakön fonäti]

Partition
Hymne volapük, musique composée en 1885 par Schleyer sur des paroles de Franz Zorell.

Après cette première réussite, le mouvement volapükiste continue sa progression. Journaux et manuels se multiplient et le mouvement néerlandais s'illustre par son activité[13].

1886 est une année charnière, marquant le début de la véritable internationalisation et, paradoxalement, le début des crises qui auront ensuite raison du mouvement. C'est alors qu'entre en scène « le personnage le plus important de l'histoire du volapük, après Schleyer[14] », Auguste Kerckhoffs. Professeur d'allemand français d'origine néerlandaise, le Samafomot:Dr Kerckhoffs (il est docteur en littérature allemande), qui enseigne à l'École des hautes études commerciales de Paris, est surtout connu à l'époque pour son travail sur la cryptographie[15] ; il est notamment l'auteur d'une série de deux articles titrés La Cryptographie militaire[16] dans lesquels il expose le fameux principe de Kerckhoffs, encore enseigné aujourd'hui[17]. C'est lors de ses recherches en cryptographie qu'il rencontre pour la première fois les langues construites, et notamment le solresol de François Sudre qui était utilisé parfois par les militaires[18].

Reproduction d'une page de titre
Page de titre de Samafomot:Harvsp, contenant préface de Schleyer, et présentant le volapük comme une {{citation}}: Empty citation (help).

Volapükiste à partir de 1885, il introduit avec succès le volapük en France. Il en donne des cours et publie, entre autres, un Cours complet en 1886[19], qui connaît sept éditions cette année-là (et une huitième en 1887) et est traduit en de multiples langues[note 5], et lance une revue[20], dont il sera rédacteur en chef durant toute son existence. Il crée également l'« Association française pour la propagation du volapük »[note 6] (officiellement fondée Samafomot:Date[21]), dont il devient secrétaire général, laissant la présidence à Ernest Lourdelet[22]. L'année suivante, Kerckhoffs accompagne son Cours complet d'un dictionnaire[23].

Couverture de partition
À Paris, durant l'hiver 1886-1887, Paulus triomphe aux théâtre des Menus-Plaisirs dans la Volapuk-revue de William Busnach et Albert Vanloo[24], dont le titre est dû au fait qu'on {{citation}}: Empty citation (help).

Dès 1887, le volapük semble avoir supplanté toute concurrence. Dans un article du Temps de Samafomot:Date, après s'être moqué des propositions de réforme de l'orthographe française (le « fonétisme ») et des projets de langue auxiliaire internationale, un journaliste anonyme écrit : Samafomot:Citation bloc

Page de titre illustrée d'angelots claironnants devant le soleil levant du volapük
Page de titre d'un programme en volapük du congrès de Munich, en août 1887.

De grands noms de la science de l'époque adhèrent au mouvement, surtout en Allemagne (Alfred Kirchhoff, Max Müller...), et huit nouvelles revues naissent cette année-là[13]. Mais ce qui marque vraiment l'année 1887, c'est la tenue du Samafomot:2e du volapük, à Munich, du 6 au Samafomot:Date. Plus grand et plus international que le congrès de 1884, avec environ Samafomot:Nombre[26]Samafomot:,[27], il est néanmoins plus allemand que ne l'est en réalité le mouvement, et la majorité des discussions a à nouveau lieu en langue allemande[13].

Mais si le volapük a indéniablement trouvé son public, la langue ne fait pas que des émules. Comme l'écrit Jean-Paul Lescure à propos de la France : Samafomot:Citation bloc

En plus des antipathies soulevées à l'extérieur du mouvement, des problèmes internes à la langue se font sentir. Le congrès décide donc de créer une académie, la Samafomot:Langue[note 7]. Schleyer, en tant que créateur de la langue, en est nommé à vie « grand-maître » (Samafomot:Citation étrangère) ; Kerckhoffs en est cependant la véritable tête et est nommé directeur (Samafomot:Citation étrangère)[27].

Si Schleyer perd un peu de contrôle sur la langue, il conserve la mainmise sur le mouvement. En plus de l'académie, le congrès fonde le Samafomot:Langue, association universelle de volapük[27]. Les dirigeants élus du mouvement doivent impérativement se voir confirmés par le Samafomot:Langue[28].

Lü jied kongreda kilid (1888-1889)[redakönredakön fonäti]

Photographie en couleur de la stèle commémorative à Schleyer au rectorat de Litzelstetten
Samafomot:Citation étrangère ( {{citation}}: Empty citation (help)). Stèle commémorative à Johann Martin Schleyer au rectorat de Litzelstetten.

L'académie bicéphale va au-devant de grands problèmes, tant Schleyer et Kerckhoffs ont une vision différente de ce que doit être le volapük. Schleyer, en le créant, met un point d'honneur à rendre possible l'expression de toutes les nuances des langues qu'il connaît. Le volapük a donc une grammaire relativement vaste. Mais quand le premier enseignant diplômé de volapük (Samafomot:Langue), Karl Lenze, vante les 505,440 formes possibles du verbe volapük, Kerckhoffs, qui voit dans le volapük une langue commerciale et non littéraire ou philosophique, et cherche donc la plus grande simplicité, répond dans sa revue que cela pourrait mener la langue à sa perte[29]. Dès son Cours complet, il propose quelques réformes qu'il résume ainsi : Samafomot:Citation bloc

Mais il ajoute tout de suite après que {{citation}}: Empty citation (help). De plus, Schleyer accepte cela, puisqu'il accepte de faire du manuel de Kerckhoffs le manuel de référence.

Les deux principaux dirigeants du mouvement s'opposent certes, mais semblent tous deux prêts à faire des concessions. Le mouvement n'est pas condamné Samafomot:Langue ; et cependant, tant sur le plan organisationnel que linguistique, il connaît des divisions si grandes qu'elles mettront fin à l'« âge d'or » du volapük.

Sur le plan organisationnel d'abord, Schleyer infirme l'élection de Heinrich Schnepper, président du club de Munich et organisateur du congrès de 1887 à la tête du mouvement allemand. Le club de Munich se divise, et le mouvement allemand, le plus important mouvement national, se fractionne en de multiples tendances ; les volapükistes en dehors de l'Allemagne ne ressentent pas ce problème[28].

C'est sur le plan linguistique que le schisme se fait le plus dur, et le plus international aussi. Le conflit s'amplifie entre l'académie de Kerckhoffs, très réformiste (il souhaite aller encore plus loin que ce qu'il avait proposé dans son Cours complet et son Dictionnaire, cf. Samafomot:Langue), et Schleyer, qui traite la langue comme sa propriété. Au début, Schleyer reconnaît l'autorité de l'académie. Il est même le premier à lui poser des questions, mais il juge que les réponses qui lui sont faites sont trop novatrices. La dispute se cristallise donc autour de la question du droit de veto réclamé par Schleyer, et refusé par l'académie (qui lui accorde simplement une triple voix)[31].

Photographie en noir et blanc de Leopold Einstein.
Léopold Einstein

C'est dans ce contexte d'affaiblissement du mouvement que le club volapükiste de Nuremberg, créé en 1885, sous l'influence de Léopold Einstein, adopte l'espéranto en 1888 et forme ainsi le premier club espérantiste de l'histoire[28]Samafomot:,[note 8].

Tout en continuant à adopter les réformes de Kerckhoffs, et afin de résoudre ces problèmes, l'académie convoque en 1889 à Paris le Samafomot:3e Samafomot:Incise congrès mondial de volapük. Treize pays (dont la Turquie et la Chine) y sont représentés, chaque pays ayant un nombre de délégués proportionnel à sa population. La double tâche de ce congrès est de ratifier les statuts de l'académie, qui ne sont que temporaires, et de valider les réformes votées par elle[31].

Contrairement aux deux autres, cette fois-ci les discussions ont lieu principalement en volapük, ce qui fait écrire à Ernst Drezen que {{citation}}: Empty citation (help).

Cependant, ce congrès démontre que le volapük souffre de trop de défauts pour être utilisé sans réformes. Comme l'écrit, avec un peu trop d'emphase peut-être, un idiste des premiers temps : Samafomot:Citation bloc

Les réformes que le congrès a montré nécessaires ne sont pas réalisées par ce dernier : il n'a pas le temps de traiter des questions grammaticales précises. Il se contente de réclamer à Kerckhoffs une grammaire « normale » (Samafomot:Langue) sans aucune règle superflue, ce qui valide la vision « commerciale » de la langue ; et il approuve les décisions de l'académie, ce qui valide l'option plus « a posterioriste » qu'avait prise l'académie[note 9]. Enfin, le congrès vote de nouveaux statuts pour l'académie, renforçant l'indépendance de celle-ci par rapport à Schleyer (l'académie est qualifiée d' {{citation}}: Empty citation (help) [§2] ; pour valider une réforme refusée par Schleyer, elle doit la voter à la majorité qualifiée des deux tiers [§15], ce qui Samafomot:Langue rend impossible tout blocage de la part de Schleyer, dans une académie acquise jusque-là à Kerckhoffs)[33].

Schleyer, refusant cette évolution, déclare le congrès et l'académie illégitimes, et réunit ses partisans à Allmendingen, en Samafomot:Date[34]. Il fonde une nouvelle académie, avec à sa tête Karl Zetter, et remplace toute la hiérarchie du mouvement par des personnes acquises à sa cause, du niveau mondial aux niveaux urbains, en passant par les continents et les pays. Le schisme est consommé[28].

Mufastad timü jied (1889-1890)[redakönredakön fonäti]

Reproduction d'une page d'un livre.
Page de garde d'un dictionnaire volapük-japonais publié en 1888.

Au moment où le schisme a lieu, le mouvement volapükiste est au plus haut. 283 clubs sont enregistrés (en Europe certes, mais aussi en Amérique, comme à San Francisco, en Afrique, comme au Cap, ou en Océanie comme à Melbourne ou Sydney) et Samafomot:Nombre (dont 7 uniquement rédigées en volapük) paraissent régulièrement ; la langue est enseignée par plus de 1600 enseignants diplômés (dont 950 validés par Schleyer et 650 par l'Association française pour la propagation du volapük — donc par Kerckhoffs), qui peuvent se servir de manuels en 25 différentes langues. Apprendre le volapük donne accès à plus de Samafomot:Nombre ou brochures, et le nombre total de volapükistes est estimé à un million[35], jusqu'en Chine et au Japon[note 10]. Ce mouvement est très hiérarchisé, avec 11 grades, du Samafomot:Langue, Schleyer, aux Samafomot:Langue (professeurs pour les petits clubs)[note 11].

Si l'on prend la typologie des langues construites proposée par D. Blanke[36], qui les classe non par leurs choix linguistiques théoriques mais par leur usage réel, le volapük fait partie de la classe des « semi-langues » (Samafomot:Citation étrangère), et une des rares, avec l'occidental et l'interlingua à avoir atteint le stade 9 (utilisation orale internationale)[note 12], c'est donc une des quatre langues construites historiquement les plus avancées.

Sociologiquement, les volapükistes sont presque uniquement des membres de la bourgeoisie. Selon le Samafomot:Langue (Annuaire des diplômés)[37], pas même un ouvrier ne pratique la langue, fait que l'on peut comparer à l'espéranto, qui intéresse le mouvement ouvrier dès le commencement[38]. Les deux tendances principales du mouvement, même antagonistes, s'intéressent dans leur ensemble peu aux ouvriers : Schleyer le conservateur destine sa langue aux élites du monde, pendant que Kerckhoffs voit dans le volapük la langue du commerce. Donc, même si le congrès de Lausanne de la [[Association internationale des travailleurs|Samafomot:Ire Internationale]] (1867) a adopté une motion favorable à l'idée de langue internationale, ce n'est naturellement pas vers le volapük que se tournent les ouvriers ayant des sympathies pour cette idée[39]. Par ailleurs, le volapük n'attire qu'une minorité de femmes, de 10 à 15 % des volapükistes, ce qui représente un taux beaucoup plus faible que celui que l'on rencontrera plus tard chez les espérantistes ; le volapükiste moyen est un mâle catholique, germanophone, issu de la classe moyenne supérieure[40].

Jied (1889-1892)[redakönredakön fonäti]

La destitution par Schleyer de l'académie de Kerckhoffs est refusée par ce dernier. Conformément aux demandes faites par le troisième congrès, il propose un bloc de réformes[41]. Le mouvement, profondément divisé, s'essouffle : les clubs ferment les uns après les autres, s'ils ne passent pas à l'espéranto ; les revues, dont celle de Kerckhoffs, cessent les unes après les autres de paraître. L'académie parvient cependant à publier une Samafomot:Langue[42] en 1891. La même année Schleyer raye officiellement le nom de Kerckhoffs de la liste des volapükistes, accélérant l'hémorragie en Europe latine principalement « kerckhoffsienne » que la relative stabilité du mouvement en Amérique, en Asie et en Europe germanophone ne contrebalance pas.

À cette époque, Kerckhoffs réduit de plus en plus sa participation aux travaux de l'académie. En 1892, pensant le volapük mort, fatigué de se battre au sein de l'académie, renvoyé de son poste de professeur d'allemand à cause de critiques trop appuyées faites aux règles du ministère du commerce et à cause de la maladie de sa fille unique Pauline (qui en meurt le Samafomot:Date à l'âge de 28 ans), il démissionne[43].

Un comité est nommé pour expédier les affaires courantes de l'académie, qui élit comme directeur le russe Waldemar Rosenberger. Sous sa direction, l'académie abandonne le volapük, crée une toute nouvelle langue, l'idiom neutral, et prend un nouveau nom, « Akademi internasional de lingu universal »[44]. En 1908, le Samafomot:4e directeur de l'académie, Giuseppe Peano, lui fait abandonner l'idiom neutral et adopter sa propre création, le latino sine flexione, sous le nom de « Academia pro Interlingua »[34]. Kerckhoffs abandonne quant à lui l'idée d'une langue auxiliaire internationale et enseigne dans divers lycées de province jusqu'à ce qu'un accident de train mette fin à ses jours le Samafomot:Date à Därlingen en Suisse ; il est enterré à Paris avec sa fille[45]Samafomot:,[note 13].

Balät pälöl dönu e deadam hiela ‚Schleyer’ (1892-1912)[redakönredakön fonäti]

Photographie en couleur de la tombe de Schleyer : crucifix surmontant une large base, ornée d'un ciboire et présentant une longue épitaphe en volapük.
La tombe de Schleyer

Les réformateurs abandonnant l'idée d'une langue auxiliaire internationale ou en créant de nouvelles, le volapük retrouve, très affaibli, son unité autour de Schleyer. Seul maître à bord, il continue à « améliorer » sa langue, la rendant de plus en plus arbitraire. Les derniers fidèles, réunis autour de Samafomot:Langue jusqu'à ce qu'elle cesse son activité en 1908, publient encore de rares brochures, comme en 1904[46] ou 1916[47]. En 1892 ne restaient plus que 17 périodiques et 90 clubs[48] ; comptant encore 159 correspondants en 1901[49], la société mondiale des volapükistes ferme ses portes en 1912. Pour beaucoup, les espoirs de voir le volapük devenir langue auxiliaire internationale sont bel et bien morts[44].

Le Samafomot:Date, Schleyer est nommé camérier secret surnuméraire par le pape Léon XIII[50], ce qui lui vaut de recevoir le titre de « monseigneur » sans être évêque. Le Samafomot:Date, il meurt, laissant (par testament[51]) à son ami le prêtre Albert Sleumer, qui a appris le volapük en 1892, soit après son déclin (alors qu'il avait pensé à l'origine à Rupert Kniele, grand volapükiste de la première heure, qui avait abandonné le mouvement après le schisme[51]), le rôle de Samafomot:Langue, commençant ainsi une tradition de succession par nomination (il l'avait nommé en 1910) qui dure jusqu'à aujourd'hui[52].

Roul Sparanta[redakönredakön fonäti]

Quel rôle a joué l'espéranto dans la chute du volapük ? L.L. Zamenhof, le créateur de l'espéranto, le décrit lui-même dans une allocution faite le Samafomot:Date pour les 80 ans de Schleyer lors du Samafomot:7e Congrès mondial d'espéranto à Anvers : Samafomot:Citation bloc

D'autres langues, comme l'idiom neutral, ont pu participer à la marge à cette chute ; mais ce sont bien les dissensions internes qui en sont responsables[53].

L'espéranto, par contre, a profité en partie de l'échec interne du volapük, en attirant ceux de ses anciens soutiens qui, pensant le volapük mort, ne se sont pas dirigés vers la création d'un volapükide (comme l'académie) et n'ont pas abandonné l'idée (comme Kerckhoffs), comme le firent les membres du club de Nuremberg[note 14].

Period votastidamik[redakönredakön fonäti]

Votastidim pükik[redakönredakön fonäti]

Arie de Jong
Arie de Jong.

Samafomot:AP

Le mouvement volapükiste, réduit à quelques centaines de personnes, autour notamment de la petite revue néerlandaise Samafomot:Langue (Courtes nouvelles sur le monde du volapük), organe de l'association néerlandaise de volapük (Samafomot:Langue), survit. En 1891, le jeune sous-officier médical de l'armée néerlandaise, le futur docteur Arie de Jong, obtient son premier diplôme de volapük ; il correspondra avec d'autres volapükistes durant son engagement militaire aux Indes néerlandaises, durant lequel il sera nommé à l'académie de volapük, en 1901[54].

Une fois atteinte la retraite, en 1921, Arie de Jong rencontre le Samafomot:Langue Albert Sleumer, et lui fait part de sa volonté de réformer quelque peu le volapük, afin de lui permettre de revenir à la vie, ce que Sleumer accepte[55]. Arie de Jong décrit ainsi ses motivations en 1931 dans la préface de sa grammaire : Samafomot:Citation bloc

En 1929, jugeant sa réforme prête, de Jong se rend à nouveau chez Sleumer pour lui présenter ses réformes ; les deux volapükistes se rendent ensuite ensemble en Suisse, chez Jakob Sprenger, un autre académicien, mais surtout le possesseur des droits d'auteur sur les œuvres de Schleyer. Tous trois étudient et amendent quelque peu le projet, puis finalement l'acceptent[55].

Deux ans plus tard paraissent chez l'éditeur bien connu Brill la Samafomot:Langue[56] et un dictionnaire volapük-allemand allemand-volapük[57]. Deux ans à nouveau passent avant que le Samafomot:Langue n'officialise les réformes par un décret (Samafomot:Langue) : Samafomot:Citation bloc

Cette réforme, seul cas dans l’histoire des langues auxiliaires où une communauté de locuteurs accepte des changements profonds une et une seule fois[58]Samafomot:,[note 15], est à l'origine du Samafomot:Langue[note 16], qui est la seule forme encore utilisée aujourd'hui[note 17].

Nulul tefamik mufa[redakönredakön fonäti]

Albert Sleumer, après la mort de Schleyer tente tant bien que mal de garder vivant le volapük, publiant en 1914 une petite biographie de Schleyer qui fait toujours autorité[59] et faisant des conférences là où il le peut. Puis vient la Première Guerre mondiale, que le mouvement, déjà très affaibli, a bien du mal à surmonter[60].

Mais aux Pays-Bas, Arie de Jong, qui agissait déjà comme {{citation}}: Empty citation (help), tentait de relancer le mouvement, avec un certain succès. Il réussit à reformer l'Association générale néerlandaise de volapük (Samafomot:Langue) en organisant son Samafomot:21e le Samafomot:Date. L'année suivante, il fonde avec l'académicien J. G. M. Reynders la Samafomot:Langue (« Revue volapükiste pour néerlandophones »), qui joue en fait le rôle de l'ancienne Samafomot:Langue, et fonde une association pour les volapükistes qui vivent en dehors des Pays-Bas. En 1934-1935, il rédige pour Albert Sleumer des réformes dans l'organisation du mouvement, et se voit nommé en 1934 directeur de l'académie (Samafomot:Langue)[62].

Volakriga telid e fokivatim[redakönredakön fonäti]

Photographie en noir et blanc de Jakob Sprenger en 1949
Jakob Sprenger en 1949.

En 1935, le gouvernement nazi interdit tous les mouvements pour les langues internationales en Allemagne, où vivait Sleumer et où résident le plus de volapükistes, après les Pays-Bas[63]. Consécutivement à l'occupation des Pays-Bas, cette loi s'y étend, mettant un terme à l'action de de Jong et de sa revue. Ce n'est qu'en 1948 que la Samafomot:Langue paraît à nouveau, avec un édito titré Finalement après un temps long ! (Samafomot:Langue).

Cette même année, à cause de difficultés matérielles évidentes dans une Allemagne détruite par la guerre, Sleumer transmet le rôle de Samafomot:Langue au Suisse Jakob Sprenger, après que, à partir de 1947, de Jong ait expédié les affaires courantes comme Samafomot:Citation étrangère, Samafomot:Langue provisoire[64] ; malade, il transmet à son tour dès 1950 le poste à Johann Schmidt, et meurt le Samafomot:Date[65]. Considérant qu'un Allemand ne pouvait toujours pas diriger le mouvement, notamment à cause de problèmes douaniers, Schmidt transmet ses pouvoirs, tout en conservant sa fonction, à Arie de Jong[66], devenu entre-temps Samafomot:Langue (Samafomot:Langue adjoint). En 1956, de Jong laisse la rédaction de la Samafomot:Langue à Filippus Krüger, qui la renomme simplement Samafomot:Langue en 1958. La date à laquelle de Jong cesse d'agir avec les pouvoirs du Samafomot:Langue est inconnue, mais il meurt le Samafomot:Date à Putten (c'est donc le Samafomot:Langue pour la reprise des pouvoirs de Samafomot:Langue par Schmidt)[67].

Lailifam mufa pos deadam hiela ‚Arie de Jong’[redakönredakön fonäti]

Après la mort d'Arie de Jong, le volapük entre dans sa troisième phase : après celle de la création sous Schleyer, puis celle de la stabilisation avec Arie de Jong, vient celle de la conservation, qui dure jusqu'à aujourd'hui[68]. Dans une lettre envoyée le Samafomot:Date à Brian Bishop par Johann Schmidt, ce dernier déclare :

Photographie en noir et blanc de Johann Schmidt en 1951.
Johann Schmidt en 1951.

Samafomot:Citation bloc

En 1962, la Samafomot:Langue cesse de paraître[69], mais le mouvement continue d'éditer de petits livres et vocabulaires (le plus important de cette période étant peut-être Samafomot:Langue, Histoire de la langue universelle « volapük », publié par Schmidt en 1964[70]).

Le Samafomot:Date, Schmidt décède subitement[71], laissant le rôle de Samafomot:Langue au polyglotte néerlandais Filippus Johann Krüger (1911-1992) qui le transmet en 1984 au Britannique Brian Reynold Bishop (°1934), qui avec un autre Britannique, Ralph Midgley (fondateur de la revue Samafomot:Langue[72] en 1989), nommé gouverneur (Samafomot:Citation étrangère) réorganise les activités sur Internet.

Volapük adelo[redakönredakön fonäti]

Avec l'arrivée d'Internet, le mouvement volapükiste connaît un nouveau regain d'activité, avec notamment la création de pages web, d'un groupe de discussion Yahoo (aujourd'hui fermé) et d'une page Facebook et sur d'autres réseaux sociaux (Discord, Reddit...) où se publient des questions sur la langue et son histoire, mais aussi des traductions de blagues, de mèmes... Depuis 2004, Wikipédia propose une version en volapük, qui contient aujourd'hui plus de Samafomot:Nombre, même s'il s'agit en majorité d'ébauches géographiques créées par des bots[73].

Au niveau institutionnel, en 2014, Hermann Philipps remplace Brian Bishop comme Samafomot:Langue[74], c'est-à-dire dirigeant, successeur de Schleyer, et, depuis 2015, un Cifal adjoint (vicifal) est nommé en la personne de Daniel Morosof, de Russie[75].

Aujourd'hui, le volapük n'est plus proposé comme langue auxiliaire internationale, et toute mention politique est absente des nouveaux statuts de la Société internationale du volapük (Sog bevünetik Volapüka) promulgués en 2007 par le Samafomot:Langue de l'époque, Brian Bishop[76]. Dans une interview publiée en 2015 dans une traduction en espéranto, Hermann Philipps nie la possibilité pour toute langue auxiliaire internationale de réussir. Selon lui, le volapük s'apprend surtout par jeu et pour l'intérêt historique ou interlinguistique que présente cette langue[77].

Des écrivains montrent néanmoins un intérêt purement linguistique pour le volapük. Dans Le Congrès, troisième nouvelle du Livre de sable, Jorge Luis Borges confie à un narrateur qui lui ressemble par bien des traits[78] la mission d'aborder l'espéranto {{citation}}: Empty citation (help) et {{citation}}: Empty citation (help). Selon son traducteur Jean Pierre Bernès, {{citation}}: Empty citation (help).

La communauté se réunit surtout autour de Facebook et du groupe Yahoo déjà cités, mais la petite revue Samafomot:Langue (La Voix du volapük)[72], fondée en 1989 par Ralph Midgley (sous le nom de Samafomot:Langue, La Circulaire) et éditée aujourd'hui par Hermann Philipps, publie encore chaque mois des nouvelles, des traductions littéraires, des notices historiques ou grammaticales, à l'attention des volapükistes. L'éditeur irlandais Evertype[note 18], déjà responsable de la republication en fac-similé du dictionnaire et de la grammaire d'Arie de Jong, a aussi publié un recueil de nouvelles de science-fiction publiées initialement dans Samafomot:Langue[81], et travaille sur la publication d'une traduction commentée de la grammaire d'Arie de Jong en anglais et en allemand[82].

En dehors des cercles volapükistes et interlinguistes, le volapük est connu par son acception courante péjorative. Par exemple, Charles de Gaulle l'évoqua dans sa conférence de presse du Samafomot:Date : Samafomot:Citation bloc

Cette signification de « création artificielle sans âme » n'est pas la seule survivance péjorative du volapük dans le langage courant. Dans certaines langues, « volapük » a pris le sens de charabia, parmi lesquelles le danois, où l'expression Samafomot:Citation étrangère (littéralement « c'est du pur volapük pour moi ») correspond au « c'est du chinois » français.

Parfois, les deux sens péjoratifs se mélangent. Dans son Samafomot:Langue (Lexique d'invectives musicales), où il recense des critiques négatives faites à des œuvres musicales du Samafomot:S- et du Samafomot:S- considérées par la suite comme des chefs-d'œuvre, Nicolas Slonimsky donne deux références pour l'entrée « volapük », où ce terme est utilisé pour qualifier des symphonies ou opéras jugés à la fois artificiels et incompréhensibles[83].

  1. Samafomot:Article.
  2. Samafomot:Article.
  3. Samafomot:Harvsp.
  4. Texte original : Samafomot:Citation étrangère.
  5. Saitamapöl: El <ref> no lonöfon: vödem nonik pegivon eles refs labü nem: smithp27
  6. Samafomot:Harvsp.
  7. Samafomot:Harvsp.
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  9. Samafomot:Harvsp.
  10. Samafomot:Harvsp.
  11. 11.0 11.1 Samafomot:Harvsp.
  12. Samafomot:Harvsp.
  13. 13.0 13.1 13.2 13.3 Samafomot:Harvsp.
  14. Samafomot:Citation étrangère, Samafomot:Harvsp.
  15. Script error: No such module "Biblio".
  16. Samafomot:Article ; Samafomot:Article.
  17. Samafomot:Harvsp, qui parle d'un livre sous ce titre, alors qu'il s'agit bien d'articles de revue.
  18. Samafomot:Harvsp.
  19. Samafomot:Harvsp.
  20. Le Volapük. Revue publiée sous le patronage de l'Association française pour la propagation du volapük, 1886-1889.
  21. Samafomot:Harvsp.
  22. Samafomot:Article.
  23. Samafomot:Harvsp.
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  26. Script error: No such module "Biblio"..
  27. 27.0 27.1 27.2 Samafomot:Harvsp.
  28. 28.0 28.1 28.2 28.3 Samafomot:Harvsp.
  29. Dans Le Volapük d'Samafomot:Date, Samafomot:P. ; cité par Samafomot:Harvsp.
  30. Saitamapöl: El <ref> no lonöfon: vödem nonik pegivon eles refs labü nem: Kp5
  31. 31.0 31.1 Samafomot:Harvsp.
  32. Samafomot:Citation étrangère Samafomot:Harv.
  33. Samafomot:Harvsp.
  34. 34.0 34.1 Samafomot:Chapitre.
  35. Samafomot:Harvsp et Samafomot:Harvsp ; une liste très détaillée des éditions sur ou en volapük avant 1889 est publiée dans Samafomot:Harvsp. Il est cependant très difficile de vérifier ce chiffre de 1 million.
  36. Samafomot:Harvsp.
  37. Samafomot:Harvsp ; cité dans Samafomot:Harvsp.
  38. Cf. l'article « Laborista Esperanto-movado » (Mouvement espérantiste des travailleurs), sur Vikipedio, la Wikipédia espérantophone.
  39. Samafomot:Harvsp ; Samafomot:Harvsp.
  40. Samafomot:Harvsp.
  41. La liste des réformes soutenues par Kerckhoffs se trouve dans : Samafomot:Harvsp et dans Samafomot:Harvsp.
  42. Script error: No such module "Biblio"..
  43. Samafomot:Harvsp.
  44. 44.0 44.1 Samafomot:Harvsp.
  45. Samafomot:Harvsp.
  46. Script error: No such module "Biblio". (réimprimé en 2012 chez Iltis, Samafomot:ISBN).
  47. Script error: No such module "Biblio"..
  48. Samafomot:Harvsp.
  49. Samafomot:Harvsp.
  50. Script error: No such module "Biblio"..
  51. 51.0 51.1 Samafomot:Harvsp.
  52. Samafomot:Harvsp.
  53. Cf. par exemple cette citation : « Malgré son sensationnel essor initial, la popularité du volapük déclina à grande vitesse. Même si d'autres langues construites globales, comme l'espéranto et l'idiom neutral, peuvent avoir joué un rôle dans cela, au bout du compte ce furent les dissensions internes qui démantelèrent le réseau auparavant substantiel des sociétés de volapük à travers l'Europe occidentale. » (texte original : Samafomot:Citation étrangère, Samafomot:Lien web.
  54. Samafomot:Harvsp.
  55. 55.0 55.1 Samafomot:Harvsp.
  56. Réédité récemment : Samafomot:Harvsp.
  57. Et lui aussi réédité récemment : Samafomot:Harvsp.
  58. Samafomot:Harvsp.
  59. Script error: No such module "Biblio"..
  60. Samafomot:Harvsp.
  61. Samafomot:Citation étrangère, Samafomot:Harvsp.
  62. Samafomot:Harvsp.
  63. Samafomot:Harvsp.
  64. Samafomot:Harvsp.
  65. Samafomot:Harvsp.
  66. Samafomot:Harvsp.
  67. Samafomot:Harvsp.
  68. Samafomot:Harvsp.
  69. Samafomot:Harvsp.
  70. Samafomot:Harvsp.
  71. Samafomot:Harvsp.
  72. 72.0 72.1 Site de Samafomot:Langue (consulté le 23 février 2016).
  73. Samafomot:Article.
  74. Samafomot:Article.
  75. Samafomot:Lien web.
  76. Samafomot:Article.
  77. Samafomot:Article. Robert Pontnau note pareillement que la plupart des volapükistes est ou a été membre d'un autre mouvement pour une LAI, et que c'est l'intérêt historique qui domine Samafomot:Harv.
  78. Script error: No such module "Biblio"., Samafomot:P..
  79. Script error: No such module "Biblio"., Samafomot:P..
  80. Script error: No such module "Biblio"., Samafomot:P..
  81. Script error: No such module "Biblio"..
  82. Samafomot:Article.
  83. Script error: No such module "Biblio". (ces deux références sont traduites dans la page Wikipédia de ce livre).


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